Il est mort pour nous sauver
Et le troisième jour, Il est ressuscité ...
Je n'arrive pas à comprendre ça
Il est mort pour nous sauver...
Nous sauver de quoi, exactement ?
Et ressusciter, à quoi ça sert....
L'âme n'est-elle pas éternelle?
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10 commentaires:
L'ancien monde ne le supportait plus. Il l'a éliminé juste avant de faire la fête, selon ses codes.
Alors que tout le monde pensait le "problème" réglé, dans le silence de la Vie, Lui a laissé là les bandelettes dont on l'avait ligoté, roulé la pierre qui le tenait enfermé dans un tombeau mortifère. Laissant là son existence, alors il est apparu, conscience et non plus corps.
Quanrante jour plus tard, la goutte de rosée ne s'est pas dissoute dans l'océan, c'est l'océan qui, en perdant ses contours, a disparu dans la goutte de rosée.
L'univers tout entier et tous les mondes étaient dorénavant en Lui.
La Résurection = une invitation à se faire homme "debout" ?
jj
@jj (c'est drôle gigi comme pseudo, non?)
Je suis tout-à-fait d'accord avec ta version des faits et mais c'est ce mot de "résurrection" qui m'énerve un peu d'autant plus que depuis lors,dans le credo, on dit "je crois à la résurrection de la chair" cela me semble stupide et sans intérêt . Si ce n'est que des tas de braves gens terrorisés par la mort ont ainsi été "happés" par cette machine gourmande de la religion catholique; Et puis cette idée d'être sauvé du péché, toujours cette culpabilité entretenue..
Lao Tseu, s'il a appliqué ses propres principes, n'est-il pas devenu lui-aussi l'univers tout entier...moins de pathos et de culpabilité dans le taoïsme. Plus j'avance et plus le taoïsme me convient mieux que la religion catholique surtout au niveau de la phraséologie même si Jésus reste et demeure pour moi une référence...
Un peu de révolution chez la Catherine en ce dimanche de Pâques...(rire)
Vivre dans le temps, passer d’ici à là puis maintenant là, c'est vivre dans la l'horizontalité. Cette vie d'obscurité, enfermé en soi-même, à vouloir toujours plus, faite de compétition, de convoitise, de volonté de pouvoir, de misère, passe par la souffrance, la maladie, la vieillesse, l'agonie et se termine régulièrement au cimetière.
Vivre dans l'éternité, c'est vivre dans l’ici à un peu plus d’ici et encore plus d’ici, c'est vivre dans la verticalité.
C'est une vie du toujours moins qui fait place, qui fait découvrir l'éternité et la laisse pénétrer le temps. C'est vivre sa vie d'homme debout, dans le monde sans que le monde soit en soi, sans le laisser nous envahir, c’est le voir éphémère, c’est vivre une vie intérieure où la danse et la joie prennent de plus en plus de place, où la pulsation, la radiation du soleil, de la lune, des étoiles et de l'infini du temps et de l'espace sont en soi. C'est expérimenter que seul le rien peut être en harmonie avec l'univers. C'est retrouver et vivre sa nature, c’est ne pas « rater la cible », « pécher », jusqu’à laisser tomber ces mots qui cherchent à dire ce qui ne peut s’expliquer.
jj
PS : l'organisation catholique romaine avec ses ors et ses pompes, comme ses consœurs, n'est-ce pas l'expression de l'ancien monde qui cherche toujours et encore, chacune à leur façon, à prendre le pas sur les personnes en vide d'être ?
Les commentaires sur "Ressusciter" me laissent sans voix, seul avec mon âme et conscience. MERCI "J.J" pour votre définition personnelle et très juste de la résurrection... MICHEL
Pour qui a été re-suscité, ça fait sens la Résurection : on voit tout différemment, on est joyeux, on se voit comme un surgissement gracieux de la vie (au sens de don gracieux), on sort du non-sens, on ne se demande pas à quoi ça sert, ça EST.
Je ne sais pas s'il est indispensable d'être mort d'abord pour être re-suscité, mais ce fut mon cas. Mort sans savoir qu'on est mort à soi-même. Mort vivant peut être. Et puis, il y a un matin ..., une sortie du tombeau ...
Je parle là, en dehors de toute référence à une foi chrétienne, même s'il se trouve que c'est l'image qui me vient pour parler de cet évènement là.
Et que la Résurrection du Christ ait sauvé le monde, je ne sais pas quoi en dire. Mais qu'en étant re-suscité, on se trouve soi-même sauvé (du pire), c'est indéniable.
Salut à tous !
@anonyme
Qui es-tu? ça me plairait de connaître un mort-vivant...rire
moi aussi...
@ Catherine, Arthémisia,
Mort-vivant, je sais, c'est un oxymore. Mais pour moi, cela représente une réalité - qui n'a vraiment rien de drôle je vous assure.
J'ai essayé de préparer une réponse mais, quelque soit l'angle d'approche, ça n'est pas crédible. Je reviens de très loin, c'est tout ce que je peux dire.
J'ai coché la case "anonyme" : pas pour me cacher mais parce que je ne sais pas me débrouiller avec les ordinateurs. Quelqu'un m'a donné ce conseil.
Bon chemin à vous
@anonyme
un petit conseil technique..tu t'enregistres sous anonyme et ensuite à la fin de ton message, tu tapes en signature ton prénom ou ton pseudo comme tu le souhaites...
Crédible, tu l'es certainement.
Car les gens qui sont pleinement en état d'"éveil", ont perdu leur égo..c'est comme une espèce de mort psychologique de l'égo tout en étant pleinement et merveilleusement vivant..c'est un paradoxe.
Là où tu es un peu inquiétant c'est quand tu dis que ça n'a rien de drôle.
Car les "éveillés" parlent tous de joie, de paix, de silence...
Et donc, tu restes un mystère pour moi...sourire!
Merci pour le conseil, Catherine !
Pour moi aussi, je suis un mystère, alors on n’est pas sorti de l’auberge !
Bon, d'accord, j'étais hors sujet, mais puisque j'ai commencé à 'la ramener', je vais en terminer avec cette mini discussion.
Primo, je suis une femme. J'avais oublier de le préciser.
Deuxio, je ne me posais pas la question d’être éveillée ou pas en écrivant ce commentaire.
Tertio, je vois trois états possibles après la naissance (comme tout classement, c’est discutable) :
• Mort-mort : un seul degré possible.
• Vivant-vivant, éveillé*, ou simplement – mais ce n’est déjà si pas mal – ayant réalisé un certain degré d’individuation. Mille paliers possibles, sans doute.
• Mort-vivant : entre les deux, Infinité de paliers également, se situant plus ou moins proches des deux extrêmes précités. C’est le cas de la majorité des êtres, ceux qui se cherchent et ceux qui ne se cherchent pas.
Enfin, dans mon esprit, l’état de mort-vivant ne peut que précéder celui de re-suscité, irréversible, et en effet, inséparable de la joie dont tu parles. Mais les souvenirs d’un état antérieur extrême peuvent encore faire chavirer provisoirement mon embarcation, rien qu’à être évoqués en passant. En quoi je ne suis pas un être «totalement» éveillé, pour reprendre ton expression.
J'espère que ces pseudo-explications te satisferont.
signé : pseudo-denise (sans aérophagie)
*sans doute faudrait il réserver l’état d’éveillé à un quatrième ensemble, étant donné la rupture radicale de l’éveil. Pourtant, je le vois comme le degré ultime de l’état vivant-vivant, puisque l’éveillé parmi nous n’est pas encore mort-mort. Et puis, zut, je n’aime pas les classifications !
Erratum : dans mon premier commentaire, il fallait lire RésurRection, bien sûr.
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