The Months have ends – the Years – a knot
No Power can untie
To stretch a little further
A Skein of Misery –
Who weary of the Day –
Themself – the noisy Plaything
They cannot put away
Emily Dickinson
No Power can untie
To stretch a little further
A Skein of Misery –
The Earth lays back these tired lives
in her mysterious Drawers –
Too tenderly, that any doubt
An ultimate Repose –
Who weary of the Day –
Themself – the noisy Plaything
They cannot put away
Emily Dickinson
Voici ma traduction libre
Les mois, les ans ont une fin, un noeud
Qu'aucune main ne peut défaire
Ni étirer encore un peu
Ce fil de détresse..
La terre remet les vies fatiguées
Dans des tiroirs mystérieux
Tellement tendrement
Qu'il n'y a aucun doute
Sur cet ultime repos.
A la façon des enfants
Quand ils sont lassés de leur journée,
Et d'eux mêmes, jouets turbulents
Qu'ils ne peuvent ranger.
6 commentaires:
C'est joli cette expression, les vies fatiguées.
@enriqueta
Emily que je découvre de plus en plus est une poète extraordinaire
"La terre remet les vies fatiguées
Dans des tiroirs mystérieux
Tellement tendrement
Qu'il n'y a aucun doute
Sur cet ultime repos."
c'est très bizarre car j'ai passé une semaine à rêver de mes parents, je ne sais plus si je t'ai dit qu'ils sont morts tous les deux, et tous les deux ont été arrachés à la vie de manière extrêmement brutale,
mais dans mes rêves je ressens pour eux une tendresse immense, surtout pour mon père qui était pourtant un homme dur et très autoritaire, mais dans mes rêves il est tout doux... doux...
c'est ce mot : "tendrement" qui me fait penser à cela ..
bisou bleu du lundi, Catherinette
@Vallis
Ils te font peut-être un petit bonjour très doux à travers tes rêves...
c'est sûrement autre chose.. je vais continuer de t'écrire dans la messagerie ..
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