mercredi 21 janvier 2009

La joie des saints !



"Tristesse - la fatigue qui entre dans l'âme.
Fatigue - la tristesse qui entre dans la chair.
...
Vos enfants ignorent cette fatigue
Il semble qu'elle ne vienne en vous qu'avec l'âge,
nouée au chagrin comme le lierre à son arbre.



Nos saints ne font pas de miracles.
Ils ne marchent pas sur le feu
Ils ne commandent pas aux montagnes.
ils ne tutoient pas le vent.
Nos saints font mieux,
bien mieux que des miracles :
Ils guérissent du chagrin,
effacent toute lassitude.

Nous venons boire la joie limpide
dans le creux de leurs mains..."
Christian Bobin, La présence pure

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3 commentaires:

Anonyme a dit…

"Ni sentences, ni proverbe. Joie seulement, sourire seulement. Joie reposant dans sourire, sourire reposant dans joie.

Car chez nous point n'est besoin de mots: un sourire suffit-la rosée d'un sourire sur l'herbe d'un silence.

Car chez nous le contraire de la folie ce n'est pas la sagesse, mais la joie."


SOURIRE.


JOIE.

catherine a dit…

@Chris
Et il a raison ce Bobin quand je lis l'histoire du curé d'Ars ou celle de Thérèse d'Avila, je suis dans la joie (au moins pour quelques jours..)

Anonyme a dit…

Tu m'écris que tu aimes parmi les textes de l'Inespérée, "Un thé sans thé" oui, je l'aime aussi, et j'aime aussi beaucoup la merveilleuse innocence des enfants de "Une fête sur les hauteurs".

En fait j'ai réouvert ce livre après t'avoir lue ce matin, et il est couvert de mini-post-it, et ô sacrilège, des tas de phrases sont soulignées au feutre jaune...ça et là ces phrases me sautent au coeur dès que je les lis. Et même s'il n'est pas comme il le dit si humblement "l'homme de ses livres", on ne peut jamais écrire qu'en mettant son âme au coeur des pages. La sincérité, c'est comme une grande lumière, ça se voit comme un soleil noir quand elle est absente.

Je t'embrasse mon amie, prends très soin de toi.