L'homme est pauvre
Sans vêtement, sans bagage
Il écrit sur le sable
Prince ou voleur
Il ne veut rien savoir
Il parle à l'âme
Il est de passage
Pour sa mort
Trois clous, deux planches
C'est tout
Et pourtant,
Et malgré tout
Rien n'efface
Ses maigres traces
Ce sont les miséreux
Qui en parle le mieux
De ce drôle de Dieu
11 commentaires:
Ce dieu-là c'est le Très-Bas. :)
@Désirée C'est celui que je préfère...
J'ai une version pour toi....
http://www.youtube.com/watch?v=obtuI9pTJQk
Parce que je pense, non pas à dieu, mais à toi...plus vraie !
ETERNAL SILENCE
Eh oui, le Très-Bas! Une théologie (ou spiritualité) d'en-bas est toujours celle qui nous fait avancer sur le chemin.
Le "petit"; est-il mon frère, mon ami, mon égal? Bref, c'est toujours la question que pose le Très-Bas.
Amitiés de l'Épouvantail.
@sylvaine Eternal silence...ça me convient bien et ça conviendrait mieux à ce blog le silence car en réalité, on ne sait rien dire sur Dieu. On peut parler autour, tenter de s'approcher mais le seul mot juste est silence . l'autre mot aussi convient bien "éternité" c'est aussi un mot qu'on ne peut pas saisir.éternité. La mort la vie, la vie, la mort, éternel recommencement du Souffle qui apparaît circule, se transforme, disparaît pour réapparaître ailleurs.. Je t'embrasse Sylvaine
@l'épouvantail J'aime de moins en moins les mots théologie ou spiritualité dans lesquelles on ne trouve pas Celui qui finalement n'a pas de nom..J'aime le voir dans la limace ou dans les étoiles et dans l'âme de ceux qui tentent de Le saisir par une peinture ou un écrit sans y parvenir. Le petit est la même manifestation "en petit" que celle qu'on trouve dans le grand "en grand"
C'est parce qu'on ne sait rien dire sur dieu qu'il ne faut rien affirmer et que les religions sont illégitimes. On peut juste en parler en petites touches claires et légères, en pastel, comme le fait Christian.
Tiens, parce que comme moi tu l'adores:
"J'ai trouvé Dieu dans les flaques d'eau, dans le parfum du chèvrefeuille, dans la pureté de certains livres et même chez des athées. Je ne l'ai presque jamais trouvé chez ceux dont le métier est d'en parler."
Moi je vois dieu dans la cohorte des fourmis, dans la rosée, dans un nuage mauve le matin, à l'aube, dans la peau d'une pomme, et il me souriait dans les yeux immensément bleus de ma nièce lorsque je la faisais téter...
@Chris ma pensée évolue dans ce sens-là aussi et curieusement, je trouve de moins en moins de mots pour ce blog ( à part ceux très légers de Bobin). J'ai de plus en plus envie de n'y mettre que des photos et de plus en plus de silence
Un ami m'a dit un jour: "que le divin est incommunicable" Et c'était vrai. Plus j'avance, plus je comprends qu'"aller vers" est un parcours individuel et silencieux.
Tu ne peux plus dire "théologie" ou "spiritualité", moi je m'arrache la langue et la raison chaque fois que je prononce le mot "dieu". Barjavel dit (je te conseille très très vivement cette lecture qui va te plaire) dans la "Faim du tigre", "le nom de dieu a trop servi". C'est un livre lumineux, une eau de la même source que Christian.
Il y a un moment où tous les mots sont trop étroits, trop creux, trop vains, trop présomptueux. Et il est vrai que d'une manière, il faut les quitter.
Je t'embrasse m'amie. :)
@Chris oui j'ai bien envie de lire du Barjavel..qaund j'aurai fini Bobin
Catherine, je t'embrasse
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