jeudi 19 février 2009

Vivre sans toi et après

"Non, je ne pourrai jamais vivre sans toi
Je ne pourrai pas
Ne pars pas
J'en mourrai"

Et il est parti....



Que reste-il
Quand ce qui nous fait vivre est parti ...?
Quand le silence s'installe,
Qu'apprend on alors?

C'est là qu'on cherche
Dans la nuit de l'âme
Certains trouvent
D'autres meurent.



Et toi Catherine, qu'as tu appris quand Françoise est partie?

On peut se souvenir
ICI
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6 commentaires:

Anonyme a dit…

C'est tro beau, tu me donnes le blues
Bisous

Anonyme a dit…

D'abord on tombe, on se noie presque dans ses larmes. On ne dort plus, on guette, on a mal parce que le coeur bat trop vite, trop fort, que le sang est trop épais. Et tout râcle et peine. Le monde est une poix affreuse qui pèse, on étouffe, on appelle la mort comme une délivrance. On serait presque tentée de se la donner à soi-même, presque, presque. Si mal, si mal. Et l'autre qui ne veux plus de vous, comme ça, d'un coup, l'autre qui vous a trompé tout en prenant cette virginité que vous lui tendez par grand amour. Vous voilà souillée, trahie, trompée, mentie, niée. Rien. Moche même en étant belle. Et toujours cette douleur lancinante qui vous rends folle, vous pousse à vous jeter à ses pieds, et il vous foule avec mépris, parce qu'il a l'autre dans sa vie. Et vous vous n'avez plus rien, plus rien. Que la douleur.

C'est ce qui m'est arrivée à 23 ans. Il m'a fallut cinq ans pour m'en remettre. Et quand je suis arrivée au bord du suicide à force d'être inutile et hors la vie, ce hasard qui fait si bien les choses, m'a envoyé chez moi, mon mari...alors, je t'en prie, aie confiance. En toi d'abord, en ta beauté, et ton invincible douceur, ton regard tendre et fort. Tu as de grandes qualités, elles ne sauraient être longtemps ignorées.

catherine a dit…

@Lilounette
Je ne voulais pas que te donner le blues mais j'aurais aimé que tu me donnes tes réponses à ma question...
Que reste-t-il?

@Désirée
Je vois que tu as traversé un sacré désert à un âge très tendre..
je me demandais si ceux qui s'investissent dans une recherche spirituelle ne sont pas ceux qui ont été tout au fond d'un désert, d'un grand vide...C'était le sens de ce post ? Et j'aurais aimé poser cette question à Catherine qui sous son masque de très jolie femme pourrait peut-être m'en dire plus

Anonyme a dit…

Réfléchir avant d'en arriver à ce stade de la rupture...Prendre conscience que cette force au départ, si pure, si forte, de la rencontre et des premiers émois... au fil du temps se transformera et vivra sans doute avec moins de fougue et plus de faiblesses physiques. Que cherche celui ou celle qui part? Coup de folie...Coup de foudre? Envie subconsciente de renaître et de se prouver quoi?...Que l'être humain est un éternel séducteur avide de pulsions bassement physiques, attiré par le non vu, le non connu, le non ressenti... qu'il essaie en vain de s'accaparer et de maîtriser chez cet "autre" vulnérable. STOP... Il faut arrêter de divaguer. L'amour, c’est ce sentiment de planer à chaque jour de notre vie, en compagnie de l'être aimé(e), c'est cette envie de l'aduler et de partager avec lui ou elle, le moindre instant de bonheur et aussi l'accompagner, le cajoler à ses moindres douleurs. C'est vivre tout simplement en harmonie... à deux.
La rupture...les douleurs engendrées. La rupture, ce mal qu'elle nous fait... qu'elle m'a fait... Chacun(e) a ses propres et décevantes expériences, inutile d'en parler. A chacun(e) son histoire et sa propre vérité.
Repartir...Réapprendre à vivre, à danser...Oui, mais sur quel pied?
Se lancer à nouveau à fond dans le tourbillon de la vie en faisant table rase des mauvais souvenirs...Réfléchir et mûrir...Ou s'isoler de ce monde aussi futile? A chacun(e)...sa propre réponse.

MICHEL

catherine a dit…

@Michel
effectivement, chacun sa réponse...
Et je me demandais dans ce post, si ceux qui avaient traversé un désert quel qu'il soit avaient trouvé au fonds du puits, une réponse spirituelle...Mon but dans ce blog est toujours de stimuler la recherche spirituelle. Je constate que Désirée et toi , vous me parlez d'amour perdu, retrouvé et je pense que je me suis mal exprimée dans ce post..

Anonyme a dit…

C'était le premier d'une longue suite de déserts. Plus tard il y eut le cancer, le face à face avec ma mort, la trahison de mon corps. Puis la maladie de mon enfant. Puis, le plus effroyable de tous, la dépression. De là, du vide absolu, de cette mort debout, j'ai commencé mon chemin spirituel. Je veux dire consciemment, volontairement. Mais je crois que toutes ces épreuves nous préparent. Je sais que ce que j'écris-là feraient hurler bien des gens. Mais si la douleur n'est pas nécessaire, elle peut aussi être transcendée. La douleur c'est ce qu'on en fait qui est important. Mais j'ai la sensation de me battre âprement depuis des années maintenant, je plie le genou, je désespère, à côté de ça j'ai une énergie phénoménale, je finis toujours par me relever. Et puis j'ai une peur bleue de "replonger".